L’agilité avec l’accent dauphinois – épisode 3 : le recrutement
La vie d’une équipe agile n’est pas forcément un long fleuve tranquille. Elle doit en effet faire face aux mêmes impondérables que n’importe quelle autre entité. Ce qui change en revanche, c’est la posture à adopter pour les prendre en compte dans le contexte d’auto-organisation, en cohérence totale avec les autres priorités.
Le départ d’un équipier – et le recrutement consécutif d’un remplaçant – est l’illustration parfaite de ces situations où l’équipe se retrouve à la croisée des chemins, confrontée à un événement imprévu qui menace son équilibre homéostatique et qu’elle doit cependant intégrer au rythme immuable de sa génération de valeur. C’est l’opportunité idéale pour briser de nouveaux silos et faire corps avec les ressources humaines en les incorporant d’emblée dans la démarche agile globale.
Loin de prétendre détenir une recette miraculeuse du recrutement agile parfait, je voudrais cependant lister quelques intuitions – du bon sens en fait – susceptibles d’ouvrir le débat sur le sujet :
- Toute l’équipe doit s’impliquer dans le processus.
- L’évaluation doit porter sur le savoir-faire autant que le savoir-être.
- Il ne faut pas hésiter à utiliser des jeux-de-rôles ou mises en situation.
- L’humain est un facteur essentiel dans une équipe agile.
- L’accueil du nouvel équipier est une étape cruciale qui doit être un événement matérialisé, orchestré par l’équipe, par exemple à travers un parcours d’intégration. Faire une place à l’arrivant c’est également rendre visible l’impact de cette acquisition sur les valeurs du groupe.
Bref, après le Daily Scrum et la rétrospective, avec l’accent dauphinois que nous aimons beaucoup chez Persistent France, voici à quoi pourrait ressembler un recrutement agile.
Et vous, quelles sont vos expériences de recrutement dans un contexte agile ? Je suis demandeur de vos retours sur ce sujet passionnant. N’hésitez pas à commenter, ou à me contacter, pour poursuivre l’échange.